mardi 10 juillet 2018

CECILIA PASCAL: Je suis trois personnes très distinctes.

"Il faut que les gens gardent en tête, malgré tout, que je ne suis pas leur amie. Il est important de ne pas se laisser dépasser. De ne pas se faire bouffer ou marcher dessus. Il faut être blindée, dans ce métier. En revanche, lorsqu'ils viennent me voir en vrai, ils repartent toujours ravis de l’échange qu’ils ont eu avec moi."
CECILIA PASCAL


INTERVIEW DE CECILIA PASCAL

Tout d’abord je vous remercie d’accepter de passer à la Question sur BAZAR MUSIC. Et nous allons commencer par une citation de vous que j’ai pu lire sur un document qui vous présente, citation qui est extraite de votre single « Irréelle » :  

"Je suis cette fille animale. Un peu fêlée mais fatale. Enfin je crois. Je suis celle qui joue avec le feu. Je me plais dans les jeux dangereux. Je suis celle qui fuit ses jours heureux. J’veux ma double vie, mes doutes, mes enjeux."

Que voulez-vous dire par « fille animale », vous agissez à l’instinct ? Et de quel animal vous pourriez-vous vous comparer, si comparaison est possible ? 

« Tout d’abord bonjour Bazar Music et merci de vous intéresser à moi. C’est un honneur. En effet, je suis quelqu’un qui se fie énormément à son instinct. Je fais tout au feeling. Mon coeur joue dans ma vie un rôle primordiale, tandis que je laisse souvent mon cerveau de côté. En premier lieu en tout cas. Je suis très passionnelle et passionnée. Je me compare sans cesse à mes animaux préférés : les félins. Pourquoi? Car je me reconnais beaucoup en eux. »

« Un peu fêlée mais fatale » Que voulez-vous dire ? Car un peu fêlée, on comprend, un peu fatale aussi, cependant il y a ce « mais » qui me fait poser la question. 

« Les gens ont souvent tendance à penser que les personnes affaiblies, abîmées ou pire, détruites, ne peuvent être autre que fragilité. C’est faux. J’en suis la preuve. Je crois. Loin de là l’idée de me lancer des fleurs, ce n’est pas le but. Mais je suis quelqu’un de brisée qui malgré ça reste fatale. J’aime jouer ce rôle parfois de femme inaccessible, de femme qui a du pouvoir. L’un n’empêche pas l’autre. »

Quelle femme fatale vous inspire le plus ? S’il y en a une...

« En toute honnêteté, personne ne m’inspire vraiment. Je ne suis pas quelqu’un qui adule des artistes. Peut-être car j’en suis une, qu’en sais-je. J’aime beaucoup de « femmes fatales » comme vous dites, telles que selon moi Jessie J, Lady Gaga, Beth Hart, etc, mais je ne m’en inspire pas pour autant. »

LADY GAGA
 CREDIT: Getty Images

« Enfin je crois » cela veut dire que vous n’êtes pas sûre ? Pourquoi ? Nous reparlerons du doute. Mais pour info, en réalité « Je crois » affirme une certitude et non un doute. Croire c’est avoir une totale confiance.

« Évidemment, comme je le disais plus haut, et vous avez tout à fait raison, c’est une réelle certitude, que je suis ces deux personnes. Je suis fêlée (dans tous les sens du terme parfois *rires*) Je suis fatale. Et finalement, j’en suis sure. J’y crois dur comme fer. Mais j’aime laisser planer le doute. « Enfin je crois » pour autrui, sera certainement quelque chose d’incertain. Comme on pourrait le penser au premier lieu. Peu de gens, je pense, iront chercher plus loin, comme vous l’avez fait en disant que c’était une certitude. Et non une incertitude. Je me perds un peu dans mes mots, mais je pense que vous m’avez comprise. »

(Vous vous exprimez très bien, ne vous inquiétez pas.)

« Jouer avec le feu » n’est-ce pas dangereux, je pense à Janis Joplin, Amy Winehouse et tant d’autres qui, même sans vraiment s’en apercevoir ont joué avec le feu, et je ne pense pas qu’à la drogue ou l’alcool. Car certains artistes ont pété un câble en dépassant leurs limites.

« Je ne suis pas quelqu'un comme ça. Je suis absolument contre toutes les drogues, cigarettes, et conneries en tout genre. Je bois de temps en temps en soirée avec les amis, mais ça reste très occasionnel. Je ne supporte pas perdre le contrôle de moi-même. J’ai besoin de garder la main sur tout ce qu’il se passe. C’est même primordial pour moi. Alors non, je ne pense pas dépasser les limites. Les seuls problèmes que je m’impose sont le manque de sommeil, et problèmes physiques/psychologiques que je ne traite pas. J’aime pas prendre soin de moi *rires* »


 Vous dites fuir vos jours heureux, mais avez-vous vraiment eux des jours heureux ? Et pourquoi fuir ?

« Oui j’en ai eu. Heureusement. Sinon comment saurais-je que j’ai tant de jours malheureux si je n’avais pas de comparaison à faire? Vous savez, étant dépressive depuis de nombreuses années maintenant, je pense que finalement, accepter le « bonheur », n’est pas chose facile. On vit dans un état second constamment, auquel on finit par s’habituer. C’est triste. Mais c’est la réalité. Alors parfois, être « heureux » durant certains instants nous effraie, c’est vrai. » 

Qu’entendez-vous par « double vie » ?

« Le milieu musical, le milieu photographique, le milieu du tatouage, sont des milieux très spéciaux. Je ne suis forcément pas la même personne quand je suis sur scène, devant un objectif, etc, et quand je suis seule chez moi. D’où la double vie. Qu’il faut bien gérer. »


Êtes-vous remplie de beaucoup de doutes ? Et pourquoi voulez-vous les garder ?

« Je pense que chaque humain doute constamment de beaucoup de choses. Je me dis souvent que si l’on a peur, si l’on se questionne, c’est que l’on se sent en vie. Je suis quelqu’un qui intériorise tout. Mon corps, lui, extériorise pour moi! »

Enfin quels sont ces enjeux dont vous parlez ? Je ne veux pas entrer dans votre vie privée, j’y ai déjà peut-être déjà mis un pied en trop, restons du côté de la musique.

« Les enjeux? Ils sont simples. J’ai décidé de faire de la musique mon métier quand j’avais 15 ans. J’ai quitté le lycée alors que j’étais en première littéraire et que je voulais être journaliste, dans le psychologique ou dans la police criminelle ou scientifique. Absolument rien à voir. Cela va faire bientôt six ans que j’ai voué ma vie à ma passion. Cela va faire bientôt six ans que je m’en sors plutôt très bien. Des hauts et des bas, évidemment. Mais je suis plutôt fière de tout le chemin que j’ai déjà parcouru pour mon jeune âge. Il ne faut pas oublier que j’ai beaucoup été seule. J’ai beaucoup géré comme une grande. Alors aujourd'hui, les enjeux sont de gravir les échelons. De monter encore et encore. Avec l’équipe qui m’entoure maintenant. Et pourquoi pas un jour, être d’avantage connue du grand public? »


Parlons un peu de votre jeune carrière. Je ne vais pas vous casser les pieds avec The Voice 2, mais j’aimerais savoir ce que cela fait d’être coatchée par une légende du Rock français comme Louis Bertignac ?

« Louis est un homme qui m’a beaucoup appris de part sa sagesse, sa modestie et sa simplicité. Je suis beaucoup comme ça aussi. Je ne veux jamais entendre parler de « grosse tête ». Je ne supporte pas ces gens qui changent. C’est tentant de s’envoler et de quitter les pieds de la terre, mais il ne faut jamais oublier ses valeurs, ses principes et toutes ces choses inculquées. Louis est comme vous et moi. Et après tout, comme chaque autre artiste. C’est un homme simple, qui fait les mêmes choses que nous. C’est juste un putain de guitariste en plus. »

LOUIS BERTIGNAC

Nous allons nous intéresser un peu à vous vous avez les talents suivants : Chanteuse et compositrice, youtoubeuse et modèle avec votre corps tatoué de Suicide Girl. Dans quel registre êtes-vous le plus à l’aise ? Ou plutôt lequel vous représente le mieux ?

« Ma mère me dit toujours que lorsqu'elle me voit chanter, lorsqu'elle me voit poser en photo, lorsqu'elle me voit au quotidien, je suis trois personnes très distinctes. Je suis à l’aise dans chacun des milieux que je choisis. Sinon je n’y serais pas allée. Mais il est évident que celui qui me représente le mieux est la musique. Car ça, je le fais avec mon âme. Ce sont mes tripes que je fous sur la table à chaque note chantée. » 

Nous viendrons à la chanteuse après. Voyons la Youtoubeuse. Comment devient-on Youtoubeuse ? Et comment devient-on une Youtoubeuse célèbre ?

« À-vrai-dire, ma chaîne YouTube était complètement à l’abandon. Et c’est mon manager qui m’a poussé à la réactiver. J’ai fait pleins de vidéos dans lesquelles je me donne et m’abandonne entièrement à ceux qui me suivent, et à tous ces inconnus. Avec pour impératif : rester moi-même et sincère. Puis.. faut croire que cela a plu. Je ne me considère absolument pas comme étant célèbre. Loin de là. Je fais mon petit bout de chemin, avec de plus en plus de gens pour me pousser vers le haut. Voilà comment je vois les choses. »

Que vous apporte le fait d’être Youtoubeuse ? Est-ce que cela vous a aidé pour The Voice 2 ?

« Je suis « Youtubeuse » depuis octobre 2017. Donc depuis très récemment. Cela m’apporte une communauté qui grandit, des personnes fidèles. Puis pour être honnête, encore une fois, ça aide financièrement à la fin du mois. »

Voilà un sujet important: stop au harcèlement 

Quels liens gardez-vous avec les personnes qui vous suivent ?

« Là encore, il y a deux personnes différentes. Il y a la Cecilia des réseaux sociaux qui est assez froide, distante, paraît même hautaine. Et puis il y a la Cecilia bonne copine en vrai. Je mets volontairement une barrière. Il faut que je me protège. Ce sont des milieux difficiles moralement, et je me dois de mettre une certaine distance. Il faut que les gens gardent en tête, malgré tout, que je ne suis pas leur amie. Il est important de ne pas se laisser dépasser. De ne pas se faire bouffer ou marcher dessus. Il faut être blindée, dans ce métier. En revanche, lorsqu'ils viennent me voir en vrai, ils repartent toujours ravis de l’échange qu’ils ont eu avec moi. »

Connaissez-vous le Professeur Vasseur ? Si vous répondez non, vous aurez un blâme (rire).

« Attendez, je vais voir sur Google... *rires* »

La minute du Professeur Vasseur

Modèle. Vous posez pour des couturiers connus, ou pour des marques particulières ?

« J’ai grâce à ma communauté énormément de partenariats en tout genre. Vêtements, maquillage, casques audios, écouteurs, bijoux, etc.  Je pose souvent pour des marques, oui. »


Suicide Girl, cela donne un peu froid dans le dos comme nom, ou titre. Qu’est-ce qu’une Suicide Girl ? Est-ce le fait que votre corps soit tatoué ?

« Suicide Girl est un mouvement alternatif. C’est une communauté basée « contre » les standards de beautés actuels. On se fiche du poids, de la taille, de la couleur de peau, de la couleur de cheveux, des cicatrices, on accepte tout le monde tel qu’il est. Le message est clair : chaque humain (femme ici en l’occurrence) est beau/belle. On trouve de tout sur le site, et c’est ça qui est magique. Après il y a majoritairement des femmes tatouées, percées, alternatives. Qui sortent des rangs. J’ai accepté de faire partie de cette communauté afin de « vaincre » mes complexes. On appelle ça la photographie-thérapie. » 


Vous savez je tiens d’autres Blogs, dont un qui s’appelle MANA BAZAR, et nous pourrions faire tout une interview sur vos prestations sur YouTube et sur le fait que vous soyez une modèle. Qu’en pensez-vous ?

« Pourquoi pas! Avec grand plaisir. »

Je vous remercie du fond du cœur!

Nous en arrivons à la chanson. Comment vous est venue l’idée de chanter ?

« J’ai toujours chanté en fait. Lorsque j’avais 4/5 ans, et que je voyais des groupes jouer dans les bars, j’allais chanter avec eux. J’adorais faire des karaokés aussi. »


Quelles sont vos principales influences ?

« Lorsque je compose, mes influences sont très distinctes. On y retrouve du Bon Iver, Novo Amor, des choses douces, simples. Puis parfois il y a du Marvin Gaye, un peu plus soul. »

NOVO AMOR
Photo Hanna Armour 

Que pensez-vous de la scène française aujourd'hui ?

« Joker! »

Qui est pour vous LA voix de la chanson française ? Et internationale ?

« La chanson française? Je n’en écoute pas. Je ne peux répondre. Internationale, il y en a tellement.. Jessie J, Beth Hart, Lady Gaga, Miley Cirus, etc. Pour les féminines. Pour les masculines, rien ne me vient en tête. Il y en a pleins, mais je n’ai pas envie de réfléchir là! »

Concernant votre propre style, est-ce que le passage dans The Voice 2 a été vraiment utile pour vous ? Répondez librement, ici pas de censure.

« Évidemment qu’il a été utile. J’avais tout juste 16 ans. J’ai été propulsée à une vitesse grand V. Ma vie a beaucoup changé. Ce fut un merveilleux tremplin. Que je ne regrette en rien. J’aurais aimé le faire à l’heure actuelle, avec ma maturité vocale d’aujourd’hui. Sans The Voice, je n’aurais pas cette communauté, par exemple. » 

The Voice

MAINTENANT REGARDONS LE CLIP OFFICIEL IREEL:



Alors j’ai regardé votre clip, très bien fait, où l’ont peut vous admirer à loisir (qu’on aime ou pas les tatouages, vous êtes très belle). Le style Pop urbain, comme j’ai pu lire, est-ce que vous trouvez qu’il colle bien à votre chanson « Irréelle » ?

« Irréelle parle du fossé qui se creuse entre la Cecilia sur scène, et celle du quotidien. Elle parle des différentes facettes que j’ai. Le clip la représente à merveille. Le bain, les animaux, la guitare, tout est en cohérence avec les paroles et ce qu’on a voulu dire. »

C’est que je vous vois jouer de la guitare sur ce clip. Vous jouer de cet instrument et d’autres aussi ?

« Je fais de la guitare depuis le collège. Je dirais.. depuis mes 13 ans environ. Je ne sais pas bien. Je fais un peu de piano aussi. J’adorerais apprendre pleins d’instruments, mais je n’ai pas le temps. Ma voix c’est un temps-plein. » 

La guitare vous va bien. Vous l’utilisez sur scène ?

« Je ne m’en sépare jamais. Je suis souvent seule sur scène avec ma Taylor. En duo toutes les deux. En harmonie. Elle me fait saigner parfois, pas que les doigts d’ailleurs. Le cœur, aussi. C’est un duo qui fonctionne parfaitement. On joue au feeling, on s’accorde au poil. »



Mais je vais trop vite, nous parlerons de la scène un peu plus loin. Qui sont les musiciens qui vous accompagnent sur cette chanson ?

« Aucun musicien ne m’accompagnent sur cette chanson. La guitare n’a pas été faite en live. Tout est fait à l’ordinateur. En revanche, dans le futur mon guitariste s’appelle Baptiste Gontier, mon batteur Maxime Le Gall, mon bassiste Axel Forsch, quant au reste, à voir ! »

Comment se passe vos enregistrements ?

« J’ignore comment répondre à cette question. Je me déplace sur Paris pour enregistrer. On fait les sessions avec mon producteur artistique Thierry Gronfier. Et ce sont mes plus belles séances. On se comprend parfaitement. Je suis libre. Non bridée. On a, je trouve, une très belle alchimie musicale, humaine. Et c’est primordial pour moi. Il donne ses idées, moi les miennes, et on mix le tout. »

Comment se passe le tournage d’un tel clip ?

« Beaucoup de stress, de fatigue. J’ai du surmonter des peurs qui sont ancrées en moi. Comme par exemple celle de devoir être devant la caméra, danser, me lâcher, alors qu’il y a 20 personnes derrières qui me regardent. Mais c’est une telle fierté. »

Êtes-vous satisfaites de la chanson « Irréelle », ou vous vous dites il manque ceci ou cela ?

« Je suis une éternelle insatisfaite. Il manquera toujours quelque chose à mes yeux. Cependant, je la trouve très bien comme ça. Elle fait parfaitement le job. Ce qui arrive, c’est du lourd.. » 

Et du clip ? Je pense que vous devez en être fière ?

« Lui aussi, j’en suis fière. On a bataillé pour en arriver là. On y a laissé des plumes. On s’est engueulés, les uns, les autres. Pour au final enfin tomber tous d’accord. On est tous fiers du travail accompli. Parfois gueuler un bon coup fait du bien. » 

Vous avez un talent de comédienne.

« C’est ce que l’on me dit souvent. Je ne trouve pas vraiment. On m’avait proposé un premier rôle après The Voice que j’avais refusé en disant : « je suis chanteuse, pas actrice. » *rires* mais je vous remercie. C’est un beau compliment à mes yeux. 

Si l’on vous propose un jour de tourner un film ?

« Aujourd’hui, je dirais oui. Avec sans doutes beaucoup de travail pour apprendre ce métier. »

L’univers de ce clip est assez irréel… je n’arrive pas à trouver d’autres mots ? Ou alors très cinéma… oui je trouve… il rappelle des films, de part les décors très beaux et les séquences en NB qui me font penser à Jean Cocteau, ou peut-être à Laurent Boutonnat ?

« Les scènes en noir et blanc sont pour moi les plus belles. Il est vrai que beaucoup d’images font très film. J’adore ça. Thierry Vergnes a été parfait. Quel homme. » 

Aimeriez-vous travailler avec Laurent Boutonnat ?

« Évidemment. Je prends tout ce qui me permet de m’enrichir humainement et professionnellement parlant. »


La Suicide Girl a une peluche (Sourire moqueur affectueux) ?

« La Suicide Girl est hypersensible et très attachée aux choses. Aux objets, aux personnes. Les peluches sont une grande passion. Elles sont vivantes pour moi. Depuis toujours. Elles me rassurent. J’adore en acheter. Ou en recevoir, si ça peut vous donner des idées.. *rires* »

Voilà déjà un petit cadeau, cette peluche est à un ami guitariste: Photo平澤邦彦

Votre chanson est une histoire d’amour. c’est un texte bien recherché. Cette fille c’est vous ?  Insaisissable ? Passionnée ? Branchée ? Excessive ?

« Cette fille c’est tout moi. Sous toutes ses formes. C’est cette fille paradoxale. Qui vit à 1000 à l’heure mais qui ne cesse de penser à la fin. » 

« En secret tu me copie-colles, paraît que j’en fais trop... » Voilà un peu le rapport entre elle et lui , qu’entendez-vous par « copie-coller » (pas picoler… Rire) ?

« A-vrai-dire, personne n’a pris cette phrase dans son vrai sens. Cela ne signifie pas que les gens m’adulent et font ce que je fais. C’était juste un clin d’œil à mon côté « fille internet » et les fameux copier-coller. Tout simplement. »

« paraît qu’on va se cracher » il y a ici l’expression du doute quant-à la solidité du couple, qui semble tenir sur ce qu’on pourrait appeler des futilités. Je vois juste ? Aidez un vieil homme comme moi (rire).

« On peut parler d’amour. Puis on peut parler d’un tas d’autres choses. En effet, la phrase d’avant dit qu’on s’est touchés en plein vol, et paraît qu’on va se cracher. On parle de passion. En général. Qu’elle soit amoureuse, professionnelle, amicale. Je vous l’ai dit, je suis une nana très passionnelle et passionnée. Qui en souffre beaucoup, d’ailleurs. Dans l’excès. Sans cesse. Avec moi c’est tout ou rien. On dit que la passion détruit. « Paraît qu’on va se cracher » en attendant, avec la musique, c’est passionnel. Notre relation dure depuis un bon moment, et à priori, ça tient.. »

Il y a un nom ou un mot écrit sur votre corps Adide ou Adiole… vous ne le montrez pas pour rien, que pouvez-vous nous dire sur ce mot que j’ai eu de la peine à lire (pourtant j’ai des lunettes pour lire à l’ordinateur… et ça coûte de la blinde tout cela, bon je ne suis pas là pour raconter ma vie… Rire)

« Je ne vois absolument pas de quoi vous parler... le seul mot qui ressemble à ce que vous semblez dire est « ALIVE » écrit sur mon menton. Que je n’ai pas besoin d’expliquer. Ce mot a déjà tout son sens.» 

Le petit chien c’est le vôtre ?

« Non! Je préfère les gros chiens poilus! *rires* c’est une femme adorable, Géraldine, qui nous l’a confié pour les images, et qui est devenue une amie depuis. »

Et le chat ?

« Le chat est celui de mon producteur et sa chérie. Nous étions chez eux pour les images du quotidien. » 

Vous aimez les animaux ?

« C’est ce que j’aime le plus sur Terre. Et c’est grâce à mes chats, que je peux encore vous écrire ces mots aujourd’hui. Car ils apaisent mes maux au quotidien et m’ont sauvé la vie. » 

La fin du clip est extraordinaire qui en a eu l’idée ?

« ... je ne sais plus comment est la fin! *rires* »

Eh bien on laissera le mystère et au lecteur de se régaler (sourire)

En deux mots pouvez-vous nous résumer Irréelle ?

« Inattendu et efficace. » 

Savez-vous que vous êtes impressionnante ? On dirait que vous avez toujours fait cela.

« On me le dit souvent.. j’ai du mal à m’en rendre compte. Je ne me vois pas comme vous me voyez. Il n’y a pas de faux-semblants. Je le vis, tout simplement. C’est peut-être ça, l’explication. »


Pour terminer voici des noms, en deux mots, que pouvez-vous nous dire sur eux :

Louis Bertignac : Simple, marrant. 

Nina Hagen : Déjantée, douée. 

Laurie Anderson : Inconnue au bataillon. 

Je vous conseille vraiment d'écouter celle qui fut l'épouse de Lou Reed. C'est une génie incroyable.

Alissa White-Gluz : Inconnue au bataillon. 

Il s'agit de l’impressionnante et talentueuse chanteuse du groupe de Metal Arc Enemy

Elyose : Inconnu(e) au bataillon.

Un excellent groupe français de Metal avec une chanteuse, Justine, belle est talentueuse.

Aube L : Inconnu(e) au bataillon.

Auteure Compositeure de musique qui se rapproche de Laurie Anderson, elle est française et géniale. 

Depeche Mode : Indémodable, unique. 

Dana International : Inconnue au bataillon.

Chanteuse israélienne transgenre qui a gagné le concours Eurovision de la chanson il y a quelques années.

Zazie : Intrigante, naturelle. 

Mylène Farmer : Sacré personnage. 

Lou Reed : Je ne connais pas assez. 

Dionysos : Je ne connais pas assez. 

Nicki Minaj : Douée, et.. douée. 

Jay Z et Beyoncé : Talentueux, classes.


Voilà notre interview et terminé, je vous remercie du fond du cœur, et je vous invite à un autre passage à la question (si je ne vous ai pas trop ennuyée) sur Music Bazar. Vous êtes libre de refuser sans conséquences vengeresse de ma part (rire) et vous êtes libre de conclure cette interview en disant ce que vous voulez, librement.

« J’aime pas conclure. Ni commencer d’ailleurs. Merci à vous, aux lecteurs. C’est grâce à vous tous que j’en suis là et que je monterai encore. Ou pas. »

Cécilia Pascal. 



Crédits Photos: Cécilia Pascal





Ichigo Samuru

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